Le Canoë-Kayak

Un kayak est une embarcation légère qui utilise une pagaie à deux pales pour le propulser, le diriger et l’équilibrer. La construction et la pratique contemporaine distinguent notamment le kayak de rivière (eaux-vives) et le kayak de mer.

Le canoë, également appelé canot au Canada, est un type d’embarcation légère mue à la pagaie simple. Le canoë moderne est utilisé dans diverses pratiques récréatives et sportives. Le pratiquant de canoë se nomme « canoéiste » ou parfois « céiste ».

Le kayak est souvent confondu avec le canoë, la pratique sportive étant désignée par le terme général « canoë-kayak ».


La technique


Le-kayak.net – Chouettes animations présentant les nombreuses techniques à assimiler pour une utilisation optimale du kayak.

Encore plus de technique

La posture

Là où il y a de la gîte, il y a du plaisir

Gîter pour virer plus court

Voilà une technique bien utile, en effet pencher son kayak grâce à un report de son corps (genoux, fesses) tout en dissociant son buste, permet de changer considérablement la zone de contact avec l’eau (l’empreinte du bateau). De ce fait, cette zone est plus petite et donne une manœuvrabilité accrue. La pagaie au contact de l’eau servira de point de rotation de référence. On change en quelque sorte les rapports physiques de tous les éléments en présence.

Gîter pour s’opposer à une vague de travers

En vous penchant du côté de la vague qui déferle vous éviterez d’être renversé sans ménagement par celle-ci. Tout ceci est bien facile à dire, mais avec un peu d’entraînement et les conseils des « anciens », cela deviendra un des nombreux automatismes qui permettent une navigation sereine et ludique. Vous planterez votre pagaie dans l’écume tel un chevalier avec sa lance terrassant le dragon !

(D’après une ancienne page du site Estérel Kayak 83)


Le remorquage

Tout kayakiste doit envisager qu’un jour il sera appelé à remorquer ou à être remorqué. Pour ce faire, un minimum de matériel et d’entraînement sont nécessaires. Par beau temps cela s’apparente à un jeu, mais par mauvaise mer chaque détail compte, autant mettre toutes les chances de son côté.

Le lien entre les deux kayaks peut être de deux natures :

  • Cordage (bout) d’un diamètre minimum de 6/8 mm et de couleur(s) vive(s) + flotteur(s) et amortisseur + mousquetons
  • Cordage flottant (corde de sauvetage) + mousquetons. Ce cordage est souvent vendu dans un sac de transport verrouillé par velcro.

Certains gilets de flottaison sont équipés de poche et de fixation à l’arrière pour la corde de sécurité. Dans l’ordre de fixation :

  1. Fixation à partir du kayak remorqueur via un mousqueton de sécurité inox. Le point d’ancrage (pontet prolongé ou gilet) doit se situer autour de l’hiloire afin de gagner en manœuvrabilité et surtout de pouvoir faciliter un décrochage d’urgence. Certains préfèrent utiliser un nœud (cabestan, chaise, écoute) pour encore plus de facilité. L’adjonction d’un système d’amortissement : ressort, amortisseur de mouillage ou plus simplement formé de sandow 6/8 mm est très fortement conseillé.
  2. Fixation du kayak remorqué à l’avant du kayak grâce à un mousqueton de sécurité inox accroché de préférence à la ligne de vie.
  3. Bout de remorquage dont la longueur permettra de se garder des embardées du kayak remorqué. En effet, celui-ci peut devenir dangereux s’il vient éperonner le « sauveteur » et causer de graves traumatismes au dos de celui-ci. Le bout est à entreposer à portée de main sur le pont.
  4. Si le cordage n’est pas flottant (diamètre important, tressage et matière spéciaux) trois ou quatre flotteurs sont indispensables, les mousquetons en inox ne flottent guère !

L’esquimautage

Une bible de l’esquimautage par Alexandre Gerussi

L’esquimautage groënlandais avec le Celtic Rolling Club

Si on ne sait pas esquimauter mais on est bon en apnée

Principalement destinée à des embarcations très rapprochées compte tenu du peu de temps disponible. Cette méthode consiste à présenter la pointe du kayak sauveteur ou/et la pagaie le plus près possible de la main du kayakiste dont le kayak s’est retourné, l’autre main pouvant suivre la première afin de prendre un appui sûr permettant de retourner l’ensemble.

Les clés de la réussite de cette manœuvre pour le naufragé :

  • Rester dans le kayak
  • Sortir bien en évidence les mains des deux côtés
  • Frapper la coque et agiter les mains pour se signaler.

Les clés de la réussite de cette manœuvre pour le sauveteur :

  • Arriver à la perpendiculaire du kayak naufragé, guider la main du naufragé au besoin avec la pagaie
  • Manœuvrer avec calme et précision.

(D’après le site Estérel Kayak 83)


Pour naviguer à plus de 300 m des côtes

Limitations des conditions d’utilisation (240-3.03)

  1. Les engins de plage effectuent des navigations diurnes qui n’excèdent pas 300 m de la côte. Pour ces derniers, aucun matériel de sécurité et d’armement n’est requis. Les annexes peuvent effectuer des navigations à une distance d’un abri n’excédant pas 300 m, leur navire porteur étant considéré comme un abri.
  2. Effectuent des navigations diurnes et à une distance d’un abri n’excédant pas 2 milles :
    • les planches à voile et aérotractées,
    • les véhicules nautiques à moteur,
    • les embarcations mues par l’énergie humaine non auto-videuses et qui ne sont pas des engins de plage ;
  3. Les autres embarcations mues par l’énergie humaine qui ne sont pas considérées comme des engins de plage effectuent des navigations diurnes, et à une distance d’un abri n’excédant pas 6 milles.

Sécurité, règlementation et autre


Nature et Environnement